jeudi 6 novembre 2014

Ce syndrôme de la petite dernière

A quoi reconnait-on la petite dernière (ou le petit dernier) d'une fratrie?
Quelques signes qui ne trompent pas...

- Elle n'a jamais voulu manger de purée... même sans dents... elle voulait la même assiette que ses sœurs. De toute façon, ses parents sont beaucoup moins regardant sur son alimentation.

- Petite, elle n'avait pas la couche changée si souvent que l'aînée, elle a donc moins pollué la planète.

- On a tendance à la perdre... car elle est tellement sûre d'elle, qu'elle vit sa vie et s'éloigne, confiante.

- Elle n'est pas toujours aussi apprêtée que ses aînées: la robe pas repassée et les cheveux attachés vite-fait avec une barrette.

- Elle ne s'est pas intéressée aux jouets premier âge et a choppé direct les petites pièces de Playmobil ou les perles qui auraient fait hurler ses parents primipares.

- Elle escalade les aires de jeux des plus de six ans sans faire hurler d'effroi sa mère qui donnait la main à ses sœurs sur le baby toboggan au même âge.

- Elle va deux fois plus vite même si on voudrait la retenir dans la petite enfance... Au final, elle ne fera que deux ans de maternelle.

- Elle demande peu, elle se débrouille... un mouchoir, la télé, un verre d'eau,...

- Côté santé, elle ne va pas toujours aux visites obligatoires ou vaccins en temps et en heure, a très vite zappé la vitamine D ou le fluor, et ses parents ne savent jamais combien elle pèse.

- Elle se met la pression (trop?) pour faire "comme mes sœurs". Du coup, elle est à fleur de peau et a la larme facile et la contrariété rapide.

- Elle va vite aussi pour être plus insubordonnée et effrontée que les aînées.

- Et pas de chance, ses parents ont moins de patience avec elle :-(
Petite dernière: à la fois Blanche Neige et Tarzan... 
Alors même si c'est confortable d'être le petit bébé choyé de la famille, la petite qui a tout plus vite et plus facilement. Elle ne grandit pas dans les mêmes conditions que ses aînées, même (surtout?) dans une fratrie rapprochée. Pas toujours évident de trouver sa place entre l'enfance que l'on voudrait préserver et cette envie d'avancer, vite.
Mais une chose est sûre, elle est très aimée, toujours entourée, trop réconfortée, protégée et accompagnée par ses aînées. C'est ce qui fait d'elle cette enfant si sûre d'elle, confiante et indépendante.

Et chez vous, le syndrome du petit dernier se vérifie?

4 commentaires:

  1. Tu decris a merveille mon petit dernier!! Tout est exactement pareil rien a rajouté, en meme temps ca me rassure de voir qu'il n est pas unique en son genre ;-))

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  2. Comme je me retrouve dans ton témoignage : la purée refusée, les visites squizzées, l'effronterie et le côté débrouillard. C'est exactement ça !

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